À la Toussaint, nous avons pris l’avion direction le Costa Rica pour un voyage en famille inoubliable. Ulysse avait quatre ans, et Charlie pas tout à fait deux. Avant de partir, j’imaginais le Costa Rica comme un pays recouvert d’une jungle luxuriante et peuplée d’animaux. Je n’étais pas très loin de la vérité ! Mais ce pays d’Amérique Centrale, entre Caraïbes et Pacifique, recèle bien plus encore : plages de sable noir, volcans à la silhouette majestueuse, fincas pleines de charme et ambiance caribéenne sur la côte est à la frontière du Panama. Le tout dans un cadre sûr et accueillant, idéal pour un voyage avec des enfants. Dans cet article, je vous partage notre itinéraire, nos coups de cœur et tous nos conseils pour préparer un voyage en famille au Costa Rica sereinement.
Le Costa Rica en famille, notes de voyage, étape par étape
Jour 1 à 3 – Immersion dans la jungle à Tortuguero
24 heures. C’est le temps qu’il nous a fallu pour rejoindre le Costa Rica en famille. D’abord un vol de Genève à Amsterdam. Un second jusqu’à Panama City. La, la correspondance ne s’est pas faite. On a littéralement vu la porte se fermer devant nous. On ne s’est pas laissé abattre pour autant : modification des billets, apéro improvisé et photobooth dans le terminal. Et enfin San José. Heure locale : 22h. Heure française : 5h. Les yeux des enfants et des mamans se ferment. Mais on retrouve sur place les grands parents pour partager cette nouvelle aventure familiale.
Le lendemain départ aux aurores. Un bus, puis un bateau et nous rejoignons notre lodge au coeur de la jungle de Tortuguero pour trois jours presque coupés du monde. Les vacances peuvent commencer.
A Tortuguero, on dort littéralement au coeur de la jungle dans un lodge entouré de singes araignées, de tatous et de paresseux. La végétation est dense et laisse peu transpercer la lumière. Mais je ne connais rien de plus efficace qu’un changement d’ambiance total pour déconnecter du quotidien.
C’est la saison des pluies. L’humidité est présente partout. Elle empreigne nos vêtements. Nos cheveux frisent, devenus quasi indomptables. Les biscuits emportés pour le goûter des enfants ramollissent. Et puis il y a les averses, fortes, bruyantes, imprévisibles, qui ponctuent nos journées ou nos nuits.
A Tortuguero, le temps s’écoule lentement. Le matin, on s’évade en bateau à moteur dans les canaux du parc national. Là, on guette le moindre caïman dissimulé sous la mangrove ou le bruissement d’arbres nous indiquant la présence de singes.
L’après-midi, on grimpe dans un bateau taxi et on file, cheveux au vent, engoncés dans nos gilets de sauvetage, vers le village pour flâner le long de ses ruelles. On a acheté un short et un tee-shirt estampillé “Tortuguero” aux enfants en attendant la livraison de nos bagages, restés un peu plus longtemps que prévu au Panama.
Si Tortuguero est aussi célèbre, c’est dû à sa longue plage de sable noir, haut lieu de nidation des tortues de mer. La période d’éclosion des oeufs touche à sa fin au moment de notre voyage. On longe cette plage aux allures sauvages, bordées de palmiers, en observant les trous creusés lors de la ponte.
Jour 4 à 6 – Chill sur la côte caraïbe à Cahuita
On quitte Tortuguero sous une averse tropicale — le genre de pluie qui te donne envie de lever l’ancre sans attendre. Sur le bateau, la visibilité est nulle. Heureusement, le ciel se calme vite et le trajet se déroule sans encombre. À Guápiles, on récupère notre 4×4 : l’aventure peut reprendre. Cap sur Cahuita, sur la côte caraïbe, non loin de la frontière panaméenne.
Cahuita, c’est un autre rythme. Plus tranquille que Tortuguero, plus colorée aussi. Ici, les influences reggae se mêlent aux tuk-tuks rouges, aux surf camps, aux plages de sable blanc ou noir, et à la jungle qui semble ne jamais vouloir s’éloigner. Nos journées s’écoulent entre observation des animaux, balades dans les parcs nationaux et baignades sur la playa Negra de Cahuita ou du côté de Puerto Viejo, à une quarantaine de minutes de route.
Le moment le plus marquant de notre séjour reste la visite du Jaguar Rescue Center. Ce centre recueille, soigne et réhabilite les animaux sauvages avant de les relâcher dans leur milieu naturel. Ce matin-là, un bébé singe est tombé d’un arbre. Après un rapide examen, une bénévole part à la recherche de sa mère. Quelques minutes plus tard, la voilà qui surgit d’un arbre, entourée de son clan. Aux cris de son petit, elle descend, le récupère d’un geste sûr, l’accroche à son dos et disparaît à nouveau dans la canopée.
En fin de journée, on retrouve nos bungalows. Les enfants, malgré la fatigue, trouvent toujours l’énergie pour plonger dans la piscine. Quand la nuit tombe, on s’installe dans un hamac avec une bière fraîche. On prépare le dîner dans la cuisine d’été, après avoir flâné dans les rayons des supermarchés locaux — un de nos petits plaisirs en voyage : découvrir les produits du coin et improviser avec ce qu’on trouve.
Jour 7 – Étape à Sarapiquí
Nous quittons Cahuita au petit matin, laissant derrière nous la mer des Caraïbes pour remonter vers le nord, en direction des volcans. Pour adoucir le trajet, nous faisons halte une nuit à Sarapiquí.
En chemin, nous visitons une ferme familiale nichée au cœur de la forêt tropicale. Accompagnés d’une guide passionnée, nous découvrons un jardin arboricole où se cachent des merveilles minuscules : des grenouilles aux couleurs éclatantes et hautement venimeuses, des chauves-souris blanches tapies sous une feuille, un paresseux occupé à grignoter tranquillement et, un peu plus loin, quelques serpents endormis.
Notre hôtel se trouve en plein centre-ville. Une grande passerelle en bambou mène aux chambres, suspendues au-dessus d’un petit jardin tropical. Sous le porche, des chauves-souris, noires, cette fois, dorment paisiblement. Dans la piscine, Ulysse s’applique à apprendre la brasse, fier de ses progrès.
À la tombée de la nuit, nous partons flâner dans les rues. On achète à Ulysse une paire de tongs dans un magasin où s’exposent, curieusement, des pyjamas de Noël. Puis on s’arrête à la panadería pour acheter du pain, quelques bananes et d’autres fruits. De retour à l’hôtel, on dîne au bord de la piscine, bercés par le chant des insectes et la douceur du soir.
Jour 8 et 9 – Sur la route du volcan Arenal
Notre séjour à La Fortuna débute par la découverte du parc national du volcan Arenal. À peine descendus de notre 4×4, un coati peu farouche nous fonce dessus, bien décidé à s’emparer de notre pique-nique. Heureusement, l’arrivée d’autres voyageurs détourne son attention, et nous pouvons enfin nous lancer sur les sentiers.
Les randonnées sont accessibles à tous : elles durent au maximum une heure, sans véritable dénivelé, sur des chemins parfaitement entretenus. C’est idéal pour les familles avec de jeunes enfants. Ce matin-là, nous suivons le sentier qui mène à un ancien champ de lave, vestige de l’éruption de 1992. L’air est lourd, la chaleur écrasante, la sueur perle sur nos fronts… mais la vue sur le volcan est spectaculaire. Ulysse, tout fier, marche sans réclamer d’être porté.
L’après-midi, place à la détente ! Nous rejoignons EcoTermales, un ensemble de piscines thermales dont la température varie entre 35 et 40°C. Le lieu est superbe et, en cette basse saison, presque désert. Nous y passons quelques heures à nous prélasser dans une atmosphère paisible avant de regagner notre finca à la nuit tombée.
Le lendemain matin, le tonnerre gronde. Nous enfilons nos vêtements de pluie pour explorer les nombreux ponts suspendus du Mistico Park. La balade dans la canopée s’étend sur 3,5 km. Certains ponts se balancent à plus de 50 mètres du sol. Malgré la pluie battante, la promenade est magique. À l’entrée du parc, des jeux pour enfants attendent les petits aventuriers. Tandis qu’Ulysse s’élance sur la balançoire, il s’exclame : « Oh là là, on s’en souviendra longtemps de ces jeux sous la pluie ! »
Notre hôtel est niché au cœur d’une finca abritant un haras avec chevaux, poneys et ânes. Le domaine, un peu à l’écart de La Fortuna, offre un calme bienvenu — d’autant que la ville, sans réel charme, ne nous retient pas longtemps. Nous préférons flâner dans les serres ou le long des allées bordées d’arbres fruitiers, savourant la douceur de ce coin de campagne costaricienne.
Jour 10 et 11 – Séjourner dans une finca près du Rio Celeste
Nous quittons La Fortuna en fin de matinée, après avoir bien profité de la piscine de l’hôtel. Dès les premières heures du jour, la chaleur se fait sentir, et très vite la sueur perle sur nos fronts.
Une fois les sacs et valises chargés dans le 4×4, nous reprenons la route vers les montagnes, en direction du volcan Tenorio et du Rio Celeste — un fleuve célèbre pour sa saisissante couleur turquoise, due à sa forte teneur en minéraux. Il nous faut près de trois heures pour explorer le parc national, admirer le panorama sur le volcan, sauter de rocher en rocher et nous rêver en véritables aventuriers. Comme souvent au Costa Rica, les sentiers sont bien entretenus, et même si la randonnée est plus exigeante que les précédentes, elle reste accessible à tous.
Nous séjournons près de Bijagua, à la Finca La Amistad, une exploitation de cacao. Notre vaste bungalow, doté de deux chambres, surplombe les plantations. L’après-midi, bottes aux pieds pour éviter les mauvaises rencontres, nous flânons entre les cacaoyers et les bananiers.
Avec Ulysse et Célia, nous participons à un atelier de fabrication de chocolat noir artisanal. Nous repartons fièrement avec un kilo de tablettes, décorées par petits et grands à grand renfort de chamallows, cacahuètes, amandes et même d’une pointe de piment.
Le soir venu, lorsque la nuit tombe, nous dînons près d’un feu de cheminée. Ulysse se lie d’amitié avec une jeune pâtissière française, venue passer un mois comme bénévole pour découvrir la culture du cacao.
Jour 12 et 13 – Entre volcans et eaux thermales à Rincón de la Vieja
Notre séjour dans la région des volcans costariciens s’achève par deux jours dans le parc national de Rincón de la Vieja. Nous logeons à l’intérieur même du parc, dans un hôtel qui évoque une version américaine de Disneyland Paris — un peu kitsch, mais très pratique : il ne nous faut pas plus de six kilomètres en voiture pour rejoindre le départ des sentiers de randonnée.
La zone volcanique de Rincón de la Vieja se distingue par sa forte activité géothermique. Le sentier pédestre serpente au cœur de la jungle et nous mène jusqu’à des piscines de boue bouillonnantes, témoins de l’intensité du volcan. Par moments, une épaisse fumée s’élève entre les arbres, donnant au paysage une atmosphère presque mystique.
Le parc est situé sur une propriété privée qui abrite également plusieurs cascades facilement accessibles à pied. Célia ne résiste pas à l’envie de s’y baigner, bientôt imitée par Ulysse, fier de nous lancer : « Je suis un vrai aventurier ! »
Sur place, on trouve aussi un haras pour les balades à cheval, ainsi que des activités de rafting et de tubing.
Mais ce que je préfère, ce sont les piscines d’eau chaude naturelles au bord de la rivière, dont la température varie entre 37 et 40°C. On nous propose d’y appliquer de la boue volcanique : les enfants s’en donnent à cœur joie en nous tartinant de la tête aux pieds !
Jour 14 – À la recherche des crocodiles à Tárcoles
Nos deux semaines de voyage en famille au Costa Rica s’achèvent à Tárcoles. Nous passons nos dernières nuits dans une maison d’hôtes tenue par des Français, perchée au-dessus de la jungle avec une vue imprenable sur le fleuve. Les aras et les toucans qui survolent la terrasse rendent cette fin de séjour tout simplement mémorable.
Si Tárcoles mérite un arrêt rapide — une nuit, pas plus —, c’est d’abord parce que la ville se trouve à un peu plus d’une heure de San José, ce qui en fait un point de chute idéal avant le retour à l’aéroport. Mais c’est aussi l’un des meilleurs endroits du pays pour observer des crocodiles dans la rivière du même nom.
Deux options s’offrent aux visiteurs : les apercevoir depuis le pont qui surplombe le fleuve, où quelques spécimens se prélassent sur les berges, ou bien embarquer pour une navigation d’une heure et demie. Nous choisissons cette seconde option pour profiter pleinement de notre dernière journée avant le vol du soir pour Paris.
À 8h30, nous sommes les seuls passagers à bord : un vrai luxe ! L’excursion s’avère fantastique — nous approchons de près des dizaines de crocodiles, dont certains mesurent plus de cinq mètres de long. L’expérience est très différente de celle de Tortuguero, mais tout aussi fascinante. Les enfants, jumelles vissées au visage, s’en donnent à cœur joie pour repérer les plus gros spécimens.
Le Costa Rica en famille : nos conseils pour voyager en tribu
Le Costa Rica, une destination adaptée aux familles ?
La réponse est mille fois oui ! Le Costa Rica est une destination parfaite pour un voyage en famille. Le pays est sûr, doté d’un niveau de vie relativement élevé pour l’Amérique centrale, et les risques sanitaires y sont faibles. Nous avons d’ailleurs trouvé que tous les établissements — hôtels comme restaurants — étaient impeccablement propres.
Le pays n’est pas très grand, ce qui rend les déplacements faciles. D’une étape à l’autre, nous avons rarement parcouru plus de deux heures de route. Notre itinéraire était bien équilibré : nous n’avons jamais eu l’impression de « perdre » une journée sur la route. Le seul trajet un peu long fut celui pour rejoindre Tortuguero, mais c’est une aventure à part entière, puisque l’on atteint les lodges en bateau, au cœur de la jungle.
Les activités sont variées, ludiques et parfaitement adaptées aux familles — aux nôtres en tout cas ! Les randonnées dans les parcs nationaux sont très accessibles, avec peu de kilomètres et quasiment pas de dénivelé. Et quel plaisir de partir à la recherche des singes, paresseux et autres animaux exotiques en pleine jungle !
À noter : l’entrée de la plupart des parcs nationaux est payante, mais gratuite pour les enfants de moins de quatre ans.
S’il fallait citer un petit bémol, ce serait la nourriture. On trouve des menus enfants partout, mais disons que nos kids ont mangé pâtes au beurre et frites pendant quinze jours ! Pour les adultes, la cuisine n’est pas beaucoup plus variée, même si elle a le mérite d’être douce et peu épicée, donc sans mauvaises surprises.
Enfin, côté pratique, aucun souci : on trouve dans tous les supermarchés couches, lingettes, lait infantile et même des gourdes de compote — parfait pour voyager léger avec de jeunes enfants.
Se rendre au Costa Rica en famille
Avec Air France, un vol direct relie Paris à San José, la capitale du Costa Rica.
À l’aller, on atterrit en fin de journée, vers 18 h (heure locale). Avec les sept heures de décalage horaire par rapport à la France, on ne tarde généralement pas à aller se coucher !
Au retour, le vol décolle en fin d’après-midi. C’est un vol de nuit d’un peu moins de dix heures — parfait pour les familles : les enfants ont dormi tout le trajet.
Gérer le décalage horaire avec des enfants
Le décalage horaire entre la France et le Costa Rica est important, et il nous a fallu plusieurs jours pour trouver notre rythme — petits et grands confondus !
La première semaine, nous étions épuisés par nos journées bien remplies et nous nous couchions rarement après 20 h. En revanche, dès 4 h 30 du matin, toute la famille était déjà réveillée !
Nous avons fini par vivre au rythme du soleil. À la Toussaint, période de notre voyage, le jour se levait vers 5 h et la nuit tombait vers 17 h. Le soir, on profitait des piscines des hébergements, on jouait en famille et on se détendait avant d’aller dormir tôt.
Louer une voiture au Costa Rica
Nous sommes partis en famille élargie, avec les parents de Célia, et avons loué un grand 4×4 pour pouvoir nous déplacer facilement.
Au Costa Rica, les sièges auto pour enfants sont obligatoires. Nous avons loué un siège bébé auprès de notre agence Alamo pour Charlie, tandis que nous avions emporté celui d’Ulysse en soute.
Les compagnies régulières comme Air France et KLM permettent d’ailleurs d’enregistrer gratuitement un accessoire bébé (siège auto, poussette, etc.).
Des hébergements adaptés pour un voyage au Costa Rica en famille
Dans chacun de nos hôtels, nous avons pu obtenir un lit bébé pour Charlie, qui avait moins de deux ans à l’époque du voyage.
Les chambres étaient spacieuses, souvent équipées de deux lits (un double et un simple pour Ulysse), de la climatisation et d’un réfrigérateur — très pratique pour conserver le lait de Charlie, qui se réveillait encore la nuit.
Toutes disposaient également de moustiquaires aux fenêtres (et parfois aux portes) pour éviter les intrusions de petites bêtes, même si les geckos trouvent toujours un moyen de se faufiler partout !
Équiper ses enfants pour un voyage au Costa Rica
Nous avons voyagé pendant la saison des pluies, donc nous avions bien équipé les enfants pour pouvoir sortir quelle que soit la météo.
Chacun avait une paire de bottes, un k-way et une salopette imperméable Reima — un équipement qui s’est révélé très utile, notamment lors de la découverte du Mistico Park et de ses ponts suspendus.
Pour les randonnées, Ulysse portait ses chaussures de marche, indispensables sur les sentiers parfois glissants de la jungle, où la faune est omniprésente.
Pour Charlie, un porte-bébé préformé BabyBjörn a suffi : le niveau de difficulté des balades ne nécessitait pas de matériel plus sophistiqué.
Comme à chaque voyage, nous avions glissé dans leurs affaires le trio indispensable :
maillots de bain et hauts anti-UV, casquettes et gourdes Hello Hossy.
Petit conseil pratique : pour les enfants de moins de deux ans déjà autonomes à table, pensez à emporter un petit jeu de couverts adaptés.
Les indispensables de la trousse à pharmacie
Au fil des voyages, nous avons mis au point une trousse à pharmacie familiale simple mais complète, pour gérer les petits bobos sans s’encombrer :
- Doliprane en stick
- Tiorfan bébé
- Borax et sérum physiologique (idéal contre les conjonctivites)
- Spray désinfectant et crème pour les irritations liées aux couches ou à la chaleur
- Crème solaire et anti-moustique spécial enfants
Le Costa Rica présente très peu de risques sanitaires. Nous avons simplement choisi de boire de l’eau en bouteille, mais pour le reste, le pays est parfaitement adapté aux voyages en famille.
Occuper ses enfants en voyage
Chaque enfant avait son petit sac à dos personnel, avec quelques affaires pour s’occuper pendant les trajets ou lors des moments calmes. Dans celui d’Ulysse : quelques voitures, sa boîte à histoires Lunii, des cahiers et feutres de coloriage.
Nous essayons aussi d’en faire un petit carnet de voyage : sur place, il récupère des dépliants touristiques, les découpe, les colle et raconte nos aventures à sa manière. Un moment de calme et de créativité qu’il adore !
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